Guingoï

 
 

Sous Napoléon III la bourgeoisie vit dans un confort propice à la coquetterie féminine.

Les tons clairs et peu éclatants: rose, bleu, crème conviennent aux robes habillées.

Dès 1845 apparait le jupon en crinoline fait d'une étoffe tramée de crin dont il prend très vite le nom.

Son poids est si gênant qu’en 1858 le jupon s'arme de cercles de baleine qu'on appela également  « crinoline ».

Une élégante a alors besoin de 5 à 6 toilettes par jour.

D'abord ronde et à volants, les robes, dès 1862, sont plus simples, plates devant et s'allongent progressivement vers l'arrière formant une légère traîne.

Durant toute cette période, la femme semble inaccessible dans cette jupe qui se tient très loin d'elle, arrivant même à faire jusqu'à 14m de tour.

La crinoline sera souvent caricaturée et traitée de " cages à volailles " par ses détracteurs.

1848 - 1870 LE REGNE DES CRINOLINES