Guingoï

 
 

LA MODE ROMANTIQUE sous Charles X et Louis Philippe.

Dans le costume féminin dont la taille reprend petit à petit sa place naturelle, réapparait, vers 1830, le corset et les corsages baleinés.

La femme à la mode est fragile ou affecte de l’être.

L’uniformité générale des tenues masculines donne naissance au complet-veston, au costume 3 pièces et à «  l’habit noir  » pour les cérémonies.

La jupe s’évase, s’écourte et reprend de l’ampleur.

Les larges décolletés émergent des volumineuses manches gigot qui partent des épaules pour se resserrer au poignet surtout au début du règne de Louis-Philippe (vers 1830).

Vers 1840 les épaules se resserrent. La manche, avant de devenir plus collante, laisse glisser son ampleur de l’épaule vers le coude avec parfois une sorte de petit mancheron qui enveloppe l’épaule des manches dites  «   à l’imbécile  ».

Les robes à épaules tombantes, les corsages serrés aux manches ajustées et les jupes + larges, reflètent le modèle d’une femme «  de vertu  » exemptée de toute activité physique.

Pendant toute cette période, les femmes usent et abusent de toutes sortes de canezous, cols, cols pèlerine généralement en mousseline blanches brodée au plumetis.

1824 – 1848 LA MODE ROMANTIQUE